viernes, 8 de octubre de 2010

Fritz Perls

Yo soy yo.
Tú eres tú.
Yo no estoy en este mundo
para llenar todas tus expectativas
y sé que tú no estás en este mundo
para llenar todas las mías.
Porque yo soy yo
y tú eres tú.
Y, cuando tú y yo nos encontramos
es hermoso.
Y cuando, encontrándonos, no nos encontramos
no hay nada que hacer.

martes, 6 de abril de 2010

Pensées Perdues

J'ai eu tort je suis revenue dans cette ville loin perdue où j'avais passé mon enfance..et rien a changé mais tout est différent au même temps.

C'est difficile à comprendre pourquoi je me sens de cette façon. Je suis revenue dans ce lieu caché et oublié au fond de mon inconscient, et une sensation étrange et bizarre m'a recouvert.....*****
Comme une grosse vague qui arrive tout de suite, toutes les personnes qui étaient oubliées sont réapparues dans mon présent et je me trouve du coup perdue sans savoir vraiement lequel est mon lieu réel..

Beaucoup de questions se forment dans ma tête et c'est clair que la distance fait grandir la perspective de ta vie genérale et aide a connaître l'essentiel de la vie même.

Par contre, c'est difficile lutter contre les vieux traumatismes psychologiques!! Mais il faut absolumment RÉUSIR.`

Une semaine.


HÉLAS!

Et le temps qui reste pour obtenir le resultat s'appelle: temps de transition.

lunes, 22 de febrero de 2010

Hors du temps







THE END



Recopilación de 100 fotogramas de películas antiguas americanas en las que aparece la frase: "the end", acompañados del sonido de un metrónomo.

Villa Arson, Nice. 2010

martes, 2 de febrero de 2010

Fenêtres



Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Par-delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j'ai refait l'histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.
Si c'eût été un pauvre vieux homme, j'aurais refait la sienne tout aussi aisément.
Et je me couche, fier d'avoir vécu et souffert dans d'autres que moi-même.
Peut-être me direz-vous: "Es-tu sûr que cette légende soit la vraie?" Qu'importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m'a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis?


Charles Baudelaire, Spleen de Paris.

sábado, 16 de enero de 2010